Sculpteur
et peintre en parallèle avec une activité professionnelle dans un premier
temps, Patricia Desmonts s’est tournée depuis une quinzaine d’années vers la
peinture puis la calligraphie chinoise.
C’est
pendant ces années que progressivement se sont fait jour des créatures
reflétant les petits et grands travers des pauvres êtres humains que nous
sommes..
L’observation
des entourages, tant professionnels que résidentiels, des comportements
environnementaux, complétée par l’intérêt pour l’histoire -par le biais de
l’histoire de l’art- et son corollaire sociopolitique ont nourri la création
de ce que sont devenus les « portraits de la monstruosité
ordinaire ».
Cette
transposition psychologique s’appuie sur une tentative de construction selon
une logique interne de fonctionnement physique et biologique.
Leurs
couleurs souvent vives sont, comme dans la nature, emblématiques d’une certaine
toxicité attirante.