Comme une façon de penser, le dessin agit avec l’instinct.
Avoir une intention, peindre, réaliser, rendre réel quelque chose.
S’inscrit alors l’absurde et l’impossible chemin de la vie. Comme si ça avait toujours été, que ce sera toujours.
L’eau, l’air, l’arbre, l’animal, le végétal essaient de trouver leur place. Tout est possible dans l’impossible, même de trouver la plus petite partie de soi. On continue le chemin « entre les choses » et on explore ce moment, cet état, ce lieu. S’approcher de soi, s’approcher de l’être et puis le perdre. Sentiment d’inquiétante étrangeté. Explorer ce monde intérieur comme une découverte incessante d’un lieu sans limites.
La peinture devient alors la plus pure expression de la vie.
Claire CHALET